L’adelphopoiesis, terme tiré du grec ancien signifiant « faire frères », désigne un rituel peu connu à notre époque mais d’une importance historique considérable. Pratiqué notamment du Moyen Âge à l’époque moderne, ce rite d’union spirituelle et légale entre deux personnes du même sexe a suscité de nombreux débats autour de sa nature, de sa signification et de ses implications dans l’histoire des relations humaines. Longtemps occultée, cette pratique soulève encore en 2025 d’importantes questions sur la fraternité sacrée, l’amour fraternel et les formes multiples d’engagement dans une communauté élective.
Dans un contexte où le mariage homosexuel est désormais reconnu socialement et légalement dans de nombreux pays, revenir aux racines historiques comme l’adelphopoiesis éclaire notre compréhension des diverses formes d’union et d’alliance éternelle qui ont traversé les siècles. L’analyse technique de ce rituel révèle des aspects fascinants liés au compagnonnage sacré, au pacte fraternel et à l’ordre particulier des adelphopoïètes qui célébraient ces unions dans le cadre de l’Église, souvent avec un protocole précis impliquant des prières, des échanges symboliques et des banquets.
Ce phénomène offre également une perspective enrichissante sur la manière dont l’Église, les structures sociales et les individus eux-mêmes concevaient la relation interpersonnelle, loin des schémas exclusivement romantiques ou conjugaux que nous connaissons aujourd’hui. Plongeons dans l’analyse détaillée de cette forme particulière de lien spirituel et légal, de son cadre historique et socioculturel, ainsi que de ses résonances contemporaines.
Définition technique et historique de l’adelphopoiesis : comprendre la fraternité sacrée dans les sociétés antiques et médiévales
L’adelphopoiesis est avant tout un rituel d’union reconnu par les institutions religieuses, en particulier dans l’Empire romain d’Orient, qui consistait en un acte solennel visant à unir deux personnes du même sexe dans un lien appelé fraternité sacrée. Cette union adelphique ne visait pas à créer un mariage au sens romantique ou conjugal du terme, mais à établir une alliance éternelle, une solidarité indéfectible entre les participants.
Cette union s’exprimait notamment au travers d’échanges cérémoniaux de croix baptismales, symboles du pacte fraternel qui engageaient les frères spirituels dans un compagnonnage sacré. Un banquet suivait souvent la cérémonie, concrétisant le cercle des alliés formé entre les deux individus au sein de la communauté élective. Ainsi, l’adelphopoiesis s’inscrivait comme un lien social et religieux fort, avec des répercussions importantes sur le partage des biens, la transmission des responsabilités et l’engagement mutuel.
Voici les principaux éléments constitutifs de l’adelphopoiesis :
- Le cadre religieux : célébrée devant l’autel, la cérémonie se rapprochait dans sa forme des mariages traditionnels, mobilisant des prières spécifiques.
- Le lien spirituel : au-delà des aspects juridiques, cette union posait les bases d’une fraternité sacrée, un ordre d’adelphopoïètes qui confirmait l’alliance éternelle des membres.
- Les obligations partagées : fidèles au pacte, les membres s’engageaient à s’entraider matériellement et moralement, à partager un cercle social et familial élargi.
Le tableau suivant contextualise cette forme d’union dans diverses civilisations :
| Période | Région | Nom ou forme du rituel | Caractéristiques principales |
|---|---|---|---|
| Antiquité tardive | Empire romain d’Orient | Adelphopoiesis | Union spirituelle religieuse entre deux hommes, cérémonie devant l’Église avec bénédiction et partage des biens |
| Moyen Âge | Europe occidentale | Fraternité sacrée / Union adelphique | Cérémonie formelle parfois reconnue par l’Église, lien d’assistance mutuelle et compagnonnage sacré |
| Époque moderne | Empire byzantin et Russie | Ordre des adelphopoïètes | Croix baptismale en signe de pacte fraternel, banquet rituel et statut légal |
Ces données indiquent que l’adelphopoiesis n’était pas un phénomène isolé mais bien un mode institutionnel d’officialisation du lien entre frères spirituels, démontrant une complexité sociale souvent oubliée dans l’analyse historique des relations interpersonnelles.

Les origines culturelles de l’adelphopoiesis : un pont entre héritage antique et christianisme médiéval
L’origine de l’adelphopoiesis présente une intrigante convergence entre les pratiques légales et spirituelles antiques et les développements du christianisme médiéval. Si la Grèce Antique, malgré certaines pratiques homosexuelles reconnues dans certains cercles (notamment entre maîtres et élèves), ne formalisait pas ce type d’union, l’Empire romain tardif et l’Église orthodoxe ont su intégrer le concept d’alliance entre personnes du même sexe sous une forme appropriée à leur cadre culturel et théologique.
Ce mélange d’héritages explique la singularité de l’adelphopoiesis, qui s’inscrit dans la tresse complexe des rites du compagnonnage sacré. Le terme même, signifiant « faire frères », traduit un engagement non romantique mais spirituel et social, créant un cercle des alliés soudé par la foi et l’entraide.
Il est essentiel de distinguer les différents systèmes de valeurs qui entourent ces unions, notamment :
- La valeur religieuse : la bénédiction ecclésiastique apportait une dimension sacrée fondamentale à ces alliances, différenciant clairement l’adelphopoiesis des relations purement charnelles.
- L’aspect juridique : à travers la reconnaissance officielle de l’union, les partenaires obtenaient des droits de succession, de partage des biens et d’entraide mutuelle, dans un cadre légal spécifique.
- La fonction sociale : ces unions créaient des réseaux d’entraide et de loyauté, essentiels dans les sociétés médiévales fragiles, renforçant la cohésion communautaire au-delà des liens familiaux classiques.
Par ailleurs, il importe de noter que l’adelphopoiesis répondait aussi à un besoin pratique de solidarité, en particulier dans des contextes où l’absence d’un lien biologique rendait nécessaire la création d’un cercle protecteur.
| Élément | Influence antique | Influence chrétienne | Résultat final |
|---|---|---|---|
| Dimension spirituelle | Union symbolique entre pairs | Sacralisation par le rituel religieux | Fraternité sacrée unique au compagnonnage sacré |
| Engagement légal | Reconnaissance des alliances non matrimoniales | Rituels d’officialisation et bénédictions | Union adelphique avec statut social reconnu |
| Fonction sociale | Solidarité hors cadre familial | Communauté élective | Création d’un pacte fraternel renforçant la cohésion |
Ces croisements illustrent la complexité et l’originalité du rituel qui transcende les frontières entre les mondes ancien et médiéval, dévoilant une communauté et un ordre des adelphopoïètes structuré autour d’un amour fraternel.
Les dimensions juridiques et sociales de l’adelphopoiesis : l’union adelphique et ses implications
Tandis que l’adelphopoiesis repose sur une base spirituelle, ses implications dépassaient le simple cadre symbolique pour intégrer des aspects juridiques solides. L’union adelphique établissait ainsi un pacte fraternel légalement reconnu, conférant un statut particulier aux membres dans la société, même si la nature exacte de leur lien était nuancée.
Cette dimension légale se manifestait notamment dans la gestion des biens partagés, les droits successoraux et les obligations mutuelles. Par exemple, en cas de décès de l’un des frères spirituels, l’autre prenait en charge ses proches et héritait selon les termes du pacte fraternel. Cette solidarité légale maintenait un cercle protecteur qui dépassait la simple amitié.
Les obligations et bénéfices liés à l’adelphopoiesis s’organisent ainsi :
- Partage des biens : la cohabitation et la jouissance commune des propriétés étaient attendues, créant un foyer commun.
- Engagement de soin mutuel : au-delà du matériel, il s’agissait d’une responsabilité affective et sociale envers l’autre et ses proches.
- Reconnaissance publique : la cérémonie, souvent publique, affirmait socialement la validité de l’alliance.
Malgré ce cadre légal, l’adelphopoiesis restait distincte du mariage traditionnel, car elle ne s’inscrivait pas dans une logique de reproduction ni d’alliance hétérosexuelle, mais plutôt dans celle d’un compagnonnage sacré basé sur l’acceptation mutuelle et la fraternité spirituelle.
| Aspect | Droit commun | Union adelphique | Différences notables |
|---|---|---|---|
| Objet juridique | Mariage conduit à la procréation et à la famille | Union basée sur la fraternité, sans lien biologique | Pas d’obligation de reproduction ni d’amour romantique formel |
| Obligations mutuelles | Fidélité, assistance et devoir de cohabitation | Engagement à la fidélité et à la prise en charge | Partage social plus que conjugal |
| Transmission | Succession conjugale et héritage familial | Héritage mutuel consolidé par le pacte | Maintien de la communauté élective |
Cette structuration complexe illustre la spécificité de cette alliance qui, tout en se rapprochant de l’union matrimoniale, en diffère par sa finalité et ses modalités concrètes, valorisant la notion de cercle des alliés et d’amour fraternel plutôt que celle de couple romantique.
L’adelphopoiesis et son rôle dans la construction des liens sociaux au Moyen Âge : un pacte fraternel face à la société
Au Moyen Âge, la société était structurée autour de familles, de guildes et de communautés souvent rigides, où les alliances jouaient un rôle clé dans la survie sociale et économique. L’adelphopoiesis s’insérait dans ce panorama comme un instrument de création et de consolidation des réseaux d’entraide, permettant à des individus, souvent exclus par la biologie ou le genre, d’intégrer un cercle d’appui solide.
Ces unions adelphiques, loin d’être marginales, étaient parfois valorisées par l’Église et représentaient un véritable pacte fraternel associé à une forme d’engagement durable et d’amour fraternel. Elles formalisaient le compagnonnage sacré en offrant à chacun un statut reconnu et le sentiment forte appartenance au cercle des alliés.
Parmi les fonctions principales de ces liens, on note :
- Protection sociale : en particulier pour les veufs, les célibataires ou les personnes sans descendance, garantissant la continuation d’un réseau.
- Transmission des traditions : dans les cas où les frères spirituels appartenaient à un même métier ou ordre, permettant une véritable communauté élective d’apprentissage.
- Renforcement religieux : en solidifiant la fraternité au sein de l’Église et en confirmant l’ordre des adelphopoïètes comme un contrepoids à l’isolement social.
| Fonction sociale | Effet sur l’individu | Effet sur la communauté |
|---|---|---|
| Protection et assistance | Soutien matériel et affectif | Cohésion sociale renforcée |
| Apprentissage et partage | Transmission des savoirs et métiers | Maintenance des traditions |
| Solidarité spirituelle | Renforcement du sentiment d’appartenance | Appui religieux et moral |
Au final, cette pratique s’installait comme un composant essentiel du tissu social, répondant aux besoins concrets et spirituels des individus dans un monde souvent instable et hostile.

Analyse psychologique du rituel d’adelphopoiesis : la dynamique de l’amour fraternel et de la communauté élective
Sur le plan psychologique, l’adelphopoiesis produit un phénomène intéressant où la notion classique de couple et d’amour est transformée en une relation fondée sur le compagnonnage sacré, la solidarité émotionnelle et la fraternité sacrée. Cette dynamique invite à revisiter nos conceptions modernes du lien affectif en y intégrant une approche plus inclusive et plurielle.
Les éléments psychologiques clés de cette union adelphique sont :
- La confiance mutuelle : base indispensable, elle assure une stabilité émotionnelle et un soutien durable envers les frères spirituels.
- Un sentiment d’appartenance : le cercle des alliés agit comme une communauté élective où chacun trouve sa place au-delà des normes sociales conventionnelles.
- La gestion des limites affectives : tout en partageant de nombreuses responsabilités et une fidélité jusqu’à la mort, le rituel délimite clairement l’absence d’amour romantique explicite.
Sur ce dernier point, il est important de comprendre que la tradition de l’adelphopoiesis proposait une alternative à l’union romantique, valorisant plutôt l’amour fraternel, plus universel et moins exclusif. Cette approche a permis à des individus en quête de liens profonds et durables de construire une relation socialement acceptée et spirituellement enrichissante.
| Dimension psychologique | Caractéristique | Impact sur les participants |
|---|---|---|
| Confiance | Solidité du lien | Sérénité et sécurité affective |
| Appartenance | Cohésion au groupe | Sens de l’identité renforcé |
| Limites affectives | Définition claire du cadre | Prévention des conflits émotionnels |
Cette redéfinition des liens affectifs enrichit la compréhension psychologique des relations humaines, mettant en lumière des formes multiples d’engagement basées sur des alliances durables et des responsabilités partagées.
L’évolution et la disparition progressive de l’adelphopoiesis : facteurs sociaux et religieux
Avec l’avènement de la Renaissance puis des réformes religieuses, le rituel d’adelphopoiesis connut un déclin progressif marqué. Plusieurs facteurs expliquent cette disparition :
- Changements doctrinaux : la montée du rigorisme ecclésiastique a rigidifié l’interprétation des relations humaines, marginalisant les alliances non conformes au mariage hétérosexuel.
- Évolution sociale : la structuration des États modernes privilégiait les unions matrimoniales classiques à des fins dynastiques et familiales.
- Perception culturelle : le romantisme moderne reléguait les formes de fraternité sacrée à un statut secondaire, inconciliable avec les valeurs émergentes.
Ainsi, l’adoption renforcée du modèle conjugal classique a peu à peu éclipsé l’adelphopoiesis, jusqu’à qu’elle ne soit plus que l’objet d’études historiques. Pourtant, les principes du pacte fraternel et du compagnonnage sacré ont laissé une trace indélébile dans les conceptions modernes des relations interpersonnelles, notamment au sein des communautés LGBTQ+ où l’idée de communauté élective et de cercle des alliés résonne fortement.
| Facteur | Impact | Conséquence |
|---|---|---|
| Rigorisme religieux | Bannissement des unions non matrimoniales | Déclin de l’adelphopoiesis |
| Centralisation étatique | Contrôle des unions légales | Prédominance du mariage classique |
| Valeurs romantiques | Marginalisation des formes de fraternité | Perte d’acceptation sociale |
Cette analyse historique démontre combien le pacte fraternel, malgré son ancienneté, est un concept résilient qui s’adapte, disparaît puis renaît parfois, sous des formes renouvelées.
L’adelphopoiesis comme précurseur symbolique du mariage homosexuel moderne : une lecture critique
En 2025, la comparaison entre l’adelphopoiesis et le mariage homosexuel contemporain suscite encore controverses et débats intellectuels. Alors que certains auteurs y voient l’antécédent direct de l’officialisation des unions homosexuelles, d’autres soulignent la distance nette entre ces deux pratiques, tant dans leurs finalités que dans leurs contextes.
Il est admis que :
- Adelphopoiesis : se concentrait sur un lien fraternel, social et spirituel sans reconnaissance explicite de la dimension romantique ou sexuelle.
- Mariage homosexuel moderne : porte sur la reconnaissance juridique d’un couple à vocation romantique et sexuelle, avec l’égalité des droits matrimoniaux.
Cependant, les similitudes résident dans la volonté commune de légitimer et d’officialiser une forme d’alliance en dehors des normes hétérosexuelles classiques, et dans la valorisation d’une communauté élective autour de ce lien.
| Critère | Adelphopoiesis | Mariage homosexuel contemporain | Points communs et divergences |
|---|---|---|---|
| Nature de l’union | Union spirituelle et fraternelle | Union conjugale et amoureuse | Différence fondamentale sur l’amour romantique |
| Reconnaissance religieuse | Possible, surtout dans l’Église orthodoxe | Variable, souvent laïque ou divisé | Contexte changeant selon l’époque |
| Portée légale | Reconnue au Moyen Âge | Reconnue dans beaucoup de pays modernes | Similitude dans la légitimation |
Cette lecture permet de comprendre les limites et la portée de l’influence historique de l’adelphopoiesis sur les progrès sociaux contemporains, tout en évitant des simplifications anachroniques.
Pratiques et symbolismes spécifiques de l’adelphopoiesis dans l’Église orthodoxe : L’Ordre des Adelphopoïètes
Au sein de l’Église orthodoxe, l’adelphopoiesis revêtait un caractère particulièrement codifié. Souvent appelé L’Ordre des Adelphopoïètes, ce rituel se démarquait par l’importance accordée à certaines pratiques symboliques et à l’officialisation rituelle soigneusement encadrée.
Les éléments clés de cette tradition incluent :
- Échange des croix baptismales : ce symbole, porté toute la vie, matérialisait le pacte fraternel entre les frères spirituels.
- Le banquet rituel : moment d’union sociale et de célébration où le cercle des alliés se scellait devant la communauté.
- Les prières spécifiques : la liturgie conférait un caractère sacré et inviolable à l’alliance, renforçant l’engagement moral et spirituel des participants.
À travers ces pratiques, le rite incarnait la notion d’amour fraternel et de communauté élective, une reconnaissance dans le cadre sacramentel d’une union adelphique durable et profondément enracinée dans la foi.
| Pratique rituelle | Signification symbolique | Effet sur l’alliance |
|---|---|---|
| Échange des croix | Symbole d’engagement sacré | Confirmation du lien fraternel à vie |
| Banquet | Célébration sociale et intégration | Renforcement du cercle des alliés |
| Prières | Sanctification et bénédiction | Dimension spirituelle et inviolabilité du pacte |
Ces éléments expliquent pourquoi, même face à certaines réserves doctrinales, ce rite a perduré plusieurs siècles comme une pratique singulière reflétant un compagnonnage sacré profondément ancré dans la tradition orthodoxe.
L’héritage contemporain de l’adelphopoiesis : réappropriation et symbolisme dans les communautés LGBTQ+ et au-delà
Aujourd’hui en 2025, l’adelphopoiesis trouve une résonance renouvelée, notamment au sein des communautés LGBTQ+ qui revendiquent cette tradition comme une forme ancienne de reconnaissance de l’amour fraternel, au-delà des normes hétérosexuelles dominantes. Cette réappropriation s’inscrit dans un mouvement plus large de revisitation des pratiques historiques cherchant à valoriser le cercle des alliés et la communauté élective.
Les dimensions réinterprétées et valorisées comprennent :
- Le pacte fraternel comme alternative : face à l’exclusion persistante dans certaines sphères, l’adelphopoiesis représente un modèle d’union fondé sur la solidarité et le compagnonnage sacré.
- Ritualisation de la fraternité : certains groupes proposent des cérémonies inspirées du rite ancien dans une perspective d’affirmation identitaire et spirituelle.
- Refus des normes hétérocentrées : la célébration de l’amour fraternel comme valeur intrinsèque dépasse les modèles matrimoniaux standards.
Par ailleurs, cette renaissance s’accompagne parfois d’initiatives artistiques, littéraires ou communautaires qui redonnent vie à la mémoire de l’union adelphique tout en adaptant ses principes aux réalités contemporaines.
| Aspect contemporain | Manifestation | Impact social |
|---|---|---|
| Pacte fraternel | Cérémonies d’union symbolique | Renforcement des liens communautaires |
| Réappropriation historique | Événements culturels et performances | Visibilité accrue des formes alternatives de lien |
| Dialogue interculturel | Groupes de discussion et forums | Promotion de la diversité et de l’inclusion |
Cette utilisation symbolique enrichit considérablement le champ des relations humaines contemporaines, faisant écho aux valeurs intemporelles de fraternité sacrée et d’adelphopoiesis.
FAQ sur l’adelphopoiesis : réponses techniques aux questions fréquentes
- Qu’est-ce que l’adelphopoiesis ? C’est un rituel ancien d’union spirituelle et légale entre deux personnes du même sexe, fondé sur la fraternité sacrée et le pacte fraternel.
- L’adelphopoiesis était-elle reconnue par l’Église ? Oui, surtout dans l’Église orthodoxe, ce rituel bénéficiait d’une officialisation ecclésiastique accompagnée de prières, bénédictions et cérémonies.
- Cette union impliquait-elle une relation romantique ? Non, l’adelphopoiesis visait à créer un lien de fraternité et de solidarité, sans envisager explicitement d’amour romantique, même si des relations intimes pouvaient exister.
- Quelles obligations découlaient de cette union ? Les membres s’engageaient à s’entraider matériellement et moralement, à partager biens et responsabilités, ainsi qu’à prendre soin des proches en cas de décès.
- L’adelphopoiesis a-t-elle un héritage aujourd’hui ? Oui, ce rituel est réinterprété et célébré comme symbole d’amour fraternel, notamment dans les communautés LGBTQ+ et les espaces de solidarité alternative.

